18 juin 1940, il y a 66 ans...

Publié le par Sébastien NANTZ et Christophe CHASTANET

18 juin 1940, il y a 66 ans aujourd'hui, un homme, refusant de voir son pays se soumettre, disparaître et perdre son honneur, avait lancé un appel qui restera à jamais dans l'histoire. 

 

 

 

 

 

 

18 juin 1940

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays.

Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet appel pourrait, malheureusement, être remis à l'ordre du jour.

Certes la France n'est plus en guerre, elle ne risque pas de perdre son honneur en collaborant avec ses tortionnaires mais nous ne pouvons pas en dire autant pour son indépendance et sa souveraineté, bref de l'existence même de notre pays.

"L'espérance doit-elle disparaître ?"

Comme De Gaulle en 1940, nous répondons : NON !

Ceux qui refusent de voir la France se soumettre de nouveau, ces résistants du XXIème siècle qui combattent l'effacement de notre pays doivent prendre exemple sur leurs aînés et ne pas renoncer.

Il est plus que jamais temps que les héritiers du général De Gaulle et ceux qui partagent leur combat s'unissent de nouveau autour de la Patrie et de ses valeurs notamment sociales et républicaines.

Ne laissons pas notre combat se faire marginaliser et diaboliser par l'extrême droite. La défense de la nation doit passer au delà des clivages politiques et ne doit pas être mêlée à quelque sorte de haine ou de xénophobie que ce soit.

 

 

 

 

Le destin de la France dépend de nous !

Sébastien NANTZ

 

 

 

 

Publié dans Vrais Gaullistes

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